Par HeleneCaroline Fournier

L’exposition « Un monde de présences » nous plonge dans l’univers particulier de Robert DEQUOY où l’imaginaire est roi. Cette exposition fait écho à « Transparence » qui s’était déroulée en septembre 2008 où il avait déjà été repéré par notre critique de Québec. D’ailleurs, l’oeuvre « Le Silence du Scorpion », cette grande toile de 150 cm x 100 cm qui avait été présentée lors de cette première exposition se retrouve dans cette nouvelle exposition en compagnie de dix-huit autres oeuvres, dont la magistrale « Douze segments pour une présence », une oeuvre fait de douze acryliques sur toile de 60 cm x 60 cm qui domine L’espace contemporain et suggère un cycle de perceptions sur les autres tableaux de l’artiste. Ces pièces posent également un regard nouveau sur l’expression fugitive des visages présentés en gros plan dans des couleurs explosives de gaieté qui révèlent des sentiments intérieurs auxquels le public répond tout naturellement.

« Red Me », « Oiseau bonheur » et « La ligne du Carnaval » sont quelques pièces qui composent l’ensemble de l’exposition. Elles expriment une belle poésie inattendue directement extirpée du monde fantastique de Robert DEQUOY qui n’est pas sans rappeler le monde de Benoît Sokal dans L’Amerzone.

« Un monde de présences… ça émet des échos, ondule des ondes comme un poisson qui vole. Si chacun de nous peut en percevoir un regard, peut-être que les oiseaux se mettront à nager… » écrit l’artiste sur son exposition qui place le public dans une fable d’animaux fabuleux et mystérieux tirés des contes de notre enfance.

Article tiré de la revue L’ArtZoomeur (Dossier: Critiques d’art) vol. 1