L e projet d’art collectif « La Mosaïque Internationale » a été lancé en 2008 auprès des artistes membres du CIAAZ (Collectif International d’Artistes Art Zoom). Ce projet consistait pour eux en la création, en 2008 et en 2009, d’une ou de plusieurs oeuvres de 4 x 6 pouces (10 cm x 15 cm) sur carton entoilé. Chaque oeuvre est un élément d’un tableau de trente pièces différentes. L‘oeuvre rassemblée est unique en son genre et est de conception internationale, puisque des artistes vivant au Canada, en France, en Belgique, au Luxembourg et en Algérie y ont participé. L’oeuvre-mosaïque est destinée à être exposée, une seule fois au Canada, lors de La Grande Exposition Internationale d’ArtZoom à L’espace contemporain galerie d’art. Elle a exclusivement été conçue pour être présentée lors de cet événement qui se tiendra du 23 au 28 mars 2010. L’oeuvre est vendue en morceaux. Chaque pièce est au coût de 100 $ + taxes (soit 75 euros). Parmi les éléments qui composent ce tableau, on retrouve plusieurs médiums utilisés: verre thermoformé traité en surépaisseur, collage, huile, acrylique, techniques mixtes, aquarelle, etc. Les trente pièces sont collées et montées sur un support de bois de 38 pouces de largeur par 22 pouces de hauteur (95 cm x 55 cm). Il n’existe aucune réplique de cette oeuvre. Elle est unique. L’initiative du projet collectif revient à la commissaire d’exposition, directrice artistique et cofondatrice du CIAAZ, Madame HeleneCaroline Fournier, qui n’en est pas à son premier projet d’art collectif international. L’oeuvre-mosaïque a impliqué une collaboration de plusieurs artistes. Dans un premier temps, chaque pièce a été conçue dans le pays de résidence de l’artiste créateur et, dans un deuxième temps, l’oeuvre finale a été montée au Canada, à Québec, au début de l’année 2010. Chaque petite pièce de cette mosaïque se distingue par son originalité et l’oeuvre finale, le grand ensemble, par son caractère avant-gardiste. Cette oeuvre-mosaïque a déjà fait l’objet de quelques publications avant son apparition publique.

Au sein des artistes créateurs de cette oeuvre-composée, nous retrouvons: Lisette St-Gelais, André Bielen, Fabienne Löpez, LO, B.DUMONT RENARD, HEL, Isabelle Leblanc, Muriel Cayet, Steeve Lechasseur, Bernard Hild, Sylvie Pothier, MISU, Édith Liétar, CÉLINE D. (Céline Desjardins), SOPHIA (Sophie Rein), Erik Bonnet, Yves Robert, Bernadette Mora, Jean-Claude Nicolaï, Alix Fortin-Muquet, Guylaine Malo, Naïma Saadane, Marie-Françoise Sztuka et Chantal Brunelle.

« La Mosaïque Internationale » est une parabole à l’image du Collectif International d’Artistes ArtZoom (CIAAZ) qui est lui-même formé d’une multitude d’artistes de tous horizons et de styles différents. Un autre projet similaire est en préparation pour une autre édition de La Grande Exposition Internationale d’ArtZoom.

Laisser des traces…

Tout homme qui exerce un art, et quel que soit cet art, et même tout homme qui acquiert une oeuvre d’art, cherche à prolonger sa durée biologique, à se rattacher au passé et à se projeter dans l’avenir. Grosso modo, l’artiste qui laisse des traces derrière lui se rend immortel… ainsi débute le chemin vers un fantasme de vie presque éternelle, un rêve pour la plupart des artistes en arts visuels, une astuce destinée à déjouer l’oubli. La peinture est un art et l’art dans son ensemble n’est pas une vaine création d’objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement de l’âme humaine. Le besoin de peindre s’empare impérieusement de l’artiste qui s’anime au même rythme que l’enfantement de ses oeuvres. Il exprime parfois ce que le commun des mortels ne voit pas, il rend alors visible ce qui était invisible, il représente également les beautés qui sont sous ses yeux dont la touche artistique, son sens de la représentation, reste tout-à-fait personnelle et le distinguera des autres artistes. L’art né librement d’une expression, d’une pulsion ou d’une simple envie naît dans un souffle créateur pour s’exprimer physiquement, ainsi l’art est à l’image de la création. C’est un symbole, tout comme le monde terrestre est un symbole du cosmos.

Bien que les artistes n’ont eu aucun thème imposé pour créer leurs oeuvres, l’impact des pièces juxtaposées les unes aux autres a mis en évidence un fil conducteur. Dans cette mosaïque, on découvre des pièces ayant des similitudes qui ont été prises en compte lors de la mise en place de l’oeuvre globale. Oeuvre éphémère dont les éléments auront été réunis et exposés pendant un laps de temps très court et qui restera dans les mémoires grâce aux publications.

L’espace contemporain galerie d’art
313, rue Saint-Jean, Québec (Canada)
Du 23 au 28 mars 2010

Article tiré de la revue L’ArtZoomeur (Dossier: Critiques d’art) vol. 2