Édith Liétar, artiste belgo-canadienne, réside au Québec depuis 1966. Diplômée en visagisme, en analyse des couleurs, en stylisme et dessin de mode, elle a longtemps été propriétaire d’une boutique de mode, analyste-conseil en style et couleurs et styliste de mode pour des magazines.
L’art a toujours fait partie de sa vie. Dès l’enfance, rien ne l’arrête dans sa liberté de création. Elle crée ensuite des vêtements qu’elle rehausse de motifs peints à la main. Après avoir suivi des ateliers de développement et de perfectionnement, elle poursuit son cheminement d’artiste peintre autodidacte. Ce cheminement la conduit tout naturellement à exposer, dès 2006, dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Roumanie, les États-Unis, l’Italie, etc. Ses débuts en tant qu’artiste professionnelle sont marqués par une présence rapide sur la scène internationale. D’ailleurs ses œuvres font l’objet d’acquisitions jusqu’au Moyen-Orient et font aujourd’hui partie de plusieurs collections publiques et privées.
Édith Liétar n’aura pas attendu longtemps pour recevoir des prix pour son travail. Deux ans après ses débuts en tant qu’artiste professionnelle, elle reçoit un premier Prix « Grande Distinction », dans la catégorie abstraction, qui sera le début d’une longue liste de distinctions dont les plus importantes lui ont été décernées en Europe, notamment en France, en Espagne et en Belgique. Elle a reçu également des médailles d’or, d’argent et de bronze, des 1er, 2e et 3e « Grand Prix », un Prix Hommage Spécial Roumanie du Musée des arts de Constanţa en Roumanie en 2012, pour n’en nommer que quelques-uns. Toutefois, le prix qu’elle a sans doute le plus apprécié d’entre tous est la Médaille de la Ville de Tournai en Belgique, reçue en 2008 ; une médaille de sa ville natale. En tout, 30 prix et distinctions sur une période de dix ans ont été récoltés par l’artiste qui n’entend pas cesser de sitôt le partage de sa passion avec les amateurs d’art et les collectionneurs. D’ailleurs, en novembre dernier, elle couronnait son année en recevant un autre 1er Grand Prix au 32e Gala international des arts visuels son et lumière du Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec (CAPSQ) pour son œuvre intitulée Au Pays des Merveilles.
Pendant quelques années, on retrouvait l’artiste à la Broadway Gallery à New York, à la M Galerie Boutique à Granby et à la Galerie des Outaouais à Gatineau. Aujourd’hui, Édith Liétar expose régulièrement à L’espace contemporain de Québec et de Montréal et présente ses oeuvres dans des expositions personnelles, à divers endroits du Québec, en plus de participer à des expositions internationales. Sa sélection par le jury de la Société Nationale des Beaux-Arts pour exposer au Salon 2012 au Carrousel du Louvre à Paris n’était pas sa première expérience en Europe puisqu’elle avait déjà exposé au Musée municipal d’Orense en Espagne, en 2006. L’artiste réitérera d’ailleurs l’expérience d’être en musée en 2012, en Roumanie, puis au Musée du Beffroi à Bruges, en Belgique, en 2013. En 2014, elle sera nommée présidente d’honneur d’une exposition internationale à Québec ; son travail est là, encore, reconnu et apprécié à sa juste valeur.
Depuis plusieurs années, Édith Liétar est membre du Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec (CAPSQ) et du Collectif International d’Artistes ArtZoom (CIAAZ), deux associations professionnelles avec qui elle expose régulièrement dans des expositions internationales. L’artiste est également membre de la Federation of Canadian Artists (FCA).
Le secret de son succès : la liberté !
« La liberté, c’est un style ! », voilà comment l’artiste résume son Œuvre. La liberté, c’est l’authenticité. La liberté, pour l’artiste, c’est de pouvoir s’affranchir de tout courant artistique, c’est aussi réclamer sa liberté d’expression peu importe les outils utilisés, peu importe les couleurs employées et ce, loin des règles formelles et trop rigides de l’académisme. Recréer et réinventer la nature et le monde qui nous entoure, voilà la tâche merveilleuse de l’artiste qui encourage les gens à regarder le monde d’une autre façon.
« Cette manière de voir les choses avec d’autres yeux est née d’une rencontre avec celle qui j’appelle ma muse : une dame non-voyante qui, depuis mon jeune âge, m’a incitée à voir les choses autrement. Elle m’a offert les couleurs du cœur ».
Pour Édith Liétar, qui vit avec son souvenir à travers son cheminement artistique, l’art est cette magie, cette création d’images, qui offre un rêve éveillé à celui ou à celle qui laisse sa sensibilité prendre le dessus devant l’œuvre achevée. « Chaque toile devient une fenêtre ouverte sur l’imaginaire » lequel se définit comme la plus grande liberté que nous ayons tous.
Chaque toile est donc unique et empreinte d’une lutte quotidienne pour préserver une liberté de style dans une diversité de sujets. Chaque œuvre a son propre caractère et sa propre façon d’exister.
La liberté de l’artiste est ce droit d’extérioriser ce qui naît librement et se manifeste, sans contrainte, qui se matérialise depuis l’invisible jusqu’au visible – qui se révèle, en somme – sous ses yeux, alors que l’artiste n’entend rien diriger ni contraindre. La création est instinctive, spontanée, sensorielle, à la limite de l’expérience en tant que Rencontre. L’émotion en tant que source de création se prolonge dans l’aspect intentionnel que soulève cette émotion chez le spectateur qui comprend le mode d’expression de l’artiste et la reçoit et s’en sert pour aller plus loin dans son interprétation et rebondir dans un imaginaire, emprunté à l’artiste, que le spectateur partage avec son propre univers imaginaire. Aucune expression discordante à l’horizon car la peinture d’Édith Liétar est fondamentalement optimiste, d’essence joyeuse, teintée de lyrisme, contemporaine. Tantôt abstraite, tantôt semi abstraite, la peinture de l’artiste est le résultat d’un processus de création qui puise ses sujets dans le propre vécu de l’artiste. Usant de diverses techniques, Édith Liétar laisse place, avant tout, à cette force intérieure et s’abandonne au gré de ses émotions. Le but est de pousser son art toujours plus loin et de dépasser les limites pour ne pas tomber dans la facilité ou le travail routinier.
Explorant l’inconscient, Édith Liétar se tient hors du temps, voyage à travers son monde imaginaire et se laisse guider par le moment présent – le seul qui compte. « Ma peinture s’exprime dans un envol de couleurs et de poésie. C’est un tourbillon d’expressions colorées, un langage personnel ». Une forme en appelle une autre, l’artiste les façonne, leur donne vie. Le mouvement est poursuivi jusqu’à ce que le rythme fasse place à un autre mouvement qui reprend l’énergie du premier.
« Le bonheur, pour moi, est de faire partager avec le public le résultat de ces heures de création, l’amener dans cet espace joyeux, lui faire découvrir l’invisible et le laisser imaginer ce qu’il veut ».
L’artiste n’hésite par à utiliser l’acrylique en techniques mixtes. Bâtons d’huile sur toile, peinture incrustée de bronze sur panneaux de bois et peinture sur aluminium, le tout travaillé au couteau, mais aussi au pinceau. L’artiste ne se fixe aucune contrainte dans l’exécution. Elle reste libre car « la liberté, c’est un style » !