C hantal Gauvreau, originaire de New Carlisle en Gaspésie, vit aujourd’hui à Weedon en Estrie. Elle a étudié auprès de sculpteurs tels que Maurice Harvey, Yves St-Pierre, Josée Poulin, etc. En plus de ses études en sculpture, elle a un BAC en sciences économiques de l’Université de Sherbrooke. Depuis plusieurs années, elle est membre du Regroupement des Artistes en Arts Visuels (RAAV). Elle expose de façon permanente à la Galerie des Artistes du Canton à Magog.

Alors qu’elle travaillait le métal, dans les années 90, elle a obtenu le Grand Prix des Métiers d’art en Estrie. Après s’être imprégnée de ce noble matériau, qui lui a permis de développer sa propre signature artistique, la pierre s’est imposée progressivement avec ses différentes caractéristiques qui permettaient un nombre incalculable de possibilités. « Certaines ont de la transparence et ont la particularité de se laisser imprégner de la lumière »; c’est l’exploitation de cette perspective qui l’a séduite. A présent, l’artiste travaille principalement la pierre. Chantal Gauvreau se dit, elle-même, influencée par l’artiste Patricio Rivera qui a produit des fresques en cuivre inspirées de l’art primitif africain.

Son travail est d’inspiration égyptienne, africaine et aztèque. Il prend sa source dans l’art primitif. Ses œuvres sont intemporelles au-delà de l’influence archaïque. Sa technique, l’art lapidaire, consiste à façonner et à tailler la pierre, précieuse ou non, pour en dompter la lumière et faire ressortir leur quintessence intrinsèque pour les rendre dignes d’orner ou de devenir des objets d’art.

D’ailleurs, l’artiste qui présente son exposition personnelle « Voyage Temporel », du 7 au 29 mai 2011, à la Maison de la culture de L’Ancienne-Lorette, expliquera l’art lapidaire. Si Dame Nature le permet, l’artiste fera une démonstration devant public le 7 mai à 13 heures. Quant au vernissage de l’exposition, il aura lieu le 7 mai dès 14 heures. Entrée libre. La Maison de la culture est située au 1268, rue Saint-Paul, à L’Ancienne-Lorette.

Article publié dans Le Journal de L’Ancienne-Lorette, mai 2011