Par HeleneCaroline Fournier
R ichard Godbout est un artiste québécois qui a toujours été très proche de la nature. Il a débuté en céramique à l’âge de douze ans. Il a passé son temps libre avec la rigueur de la technique du tournage avant de poursuivre avec la sculpture et le modélisme. C’est seulement en 1998 qu’il va entreprendre la peinture à l’huile au couteau (spatule) et au pinceau. L’artiste a exposé pendant un certain temps à la Galerie Entr’Art de Saint-Jean-Port-Joli avant d’exposer à la Galerie Sélecte de Québec. Richard Godbout est un artiste qui est très occupé : il expose (expositions personnelles et collectives), il donne des cours de peinture et il s’implique auprès d’organismes, notamment auprès de l’Association Québécoise de la Fibrose Kystique qui lui a consacré un article dans leur bulletin du mois de mars 2008 sur une exposition virtuelle intitulée « Quand le combat devient un art », une exposition dédiée à son frère, François Godbout, décédé de la maladie à l’âge de 8 ans – et dont des toiles ont été vendues pour amasser des fonds pour financer la recherche sur la fibrose kystique. L’artiste a exposé au Québec et au Nouveau-Brunswick. Il est membre de plusieurs affiliations professionnelles au Québec. Il est également le fondateur du Symposium de l’ACAS (Association des Créateurs Artisans de Sillery) à Québec.
Critique
S es sujets sont essentiellement exécutés au couteau, hormis la végétation qu’il traite délicatement au pinceau. Ses oeuvres dégagent une superbe luminosité paisible qui est comparable à celle que dégage la personnalité accueillante de l’artiste qui a toujours un sourire ou une parole aimable pour les gens qui le rencontrent au gré de ses expositions. Sujets d’été, sujets d’hiver, scènes de mer, scènes urbaines ou rurales, il y a dans l’ensemble de ses oeuvres un savant dosage de joie de vivre, de simplicité naturelle et de quiétude tranquille. Bien que travaillant à partir de photos, l’artiste n’hésite pas à réorganiser les lieux de ses scènes urbaines ou rurales pour créer une composition plus riche, plus rythmée, plus dynamique où aucun détail n’est superflu et où aucun espace n’est vide de sens. Couleurs vives s’agencent et s’accordent entre elles pour provoquer une émotion aussi exaltante que l’empreinte saisissante de ses cieux dont on parvient même à reconnaître l’heure de la journée d’après leur couleur. L’oeuvre de Richard Godbout habite le public, on se souvient de lui; on le reconnaît à ses couleurs pures et puissantes.
Article tiré de la revue L’ArtZoomeur (Dossier: Critiques d’art) vol. 1