… et le ugaïsme
A la Maison des arts et de la culture de L’Ancienne-Lorette, ça bouge en grand avec Les minis des artistes; petites oeuvres en tout genre déroulées sur un tapis rouge à l’occasion de cette fin d’année, juste avant Noël. Vingt-deux artistes présenteront du 1er au 20 décembre leurs minis au grand public qui a été invité au vernissage, le samedi 5 décembre à 13h30, au 1268 rue Saint-Paul à L’Ancienne-Lorette (Québec-Canada). Anik Lachance, Bernard Hild, Cécile Garneau, Chantal Brunelle, Gilles Tremblay, Hélène Blanchet, Uga, Isabelle Leblanc, Isabelle Lemelin, Isabelle Picard, Julie Parent, La Magie du verre, Lise Prévost, LO (Laurent Torregrossa), Lorraine Goulet, Lyne Lafontaine, Martina Baltrun, Micheline Cheney, Micheline Pruneau, Sophie Pruneau, Céline Vachon et Yvon Drouin sont les artistes exposés à la Maison des arts et de la culture de L’Ancienne-Lorette. En tout, plus de deux cent pièces de petit format à des prix souvent très abordables.
Critique
N ul besoin de loupe pour constater la qualité des pièces présentées dans cet événement collectif. La Maison des arts et de la culture a fait les choses en grand encore une fois pour souligner le lancement de cette exposition de minis. Une visite qui a permis de découvrir une femme fascinante, de son nom d’artiste: UGA qui, en 2006, avait remporté une grande distinction dans la catégorie « en frontière figurative » lors du gala annuel du Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec (CAPSQ) pour son aquarelle « Planète en farandole ». En 2007, elle s’était vu décerner une autre grande distinction avec « Symboles de vie » une oeuvre primée en raison de son originalité. Elle présente actuellement à la Maison des arts et de la culture sept acryliques et techniques mixtes sur toile et trois aquarelles. Elle est l’instigatrice d’un nouveau mouvement, dérivé du pointillisme, dans la grande famille des semi-figuratifs: le Ugaïsme. Un mouvement qui aborde des personnages selon l’instinct du moment présent caractérisé par une interprétation libre de la réalité non imitative dans une signature tout à faire personnelle et distinctive de ce qui se fait actuellement au Québec en art contemporain. UGA a déjà exposé à l’étranger au cours des dernières années, notamment en Europe et s’est fait connaître au Québec par ses expositions et ses distinctions. Aujourd’hui, son art est arrivé à maturité et ce nouveau mouvement est bien la preuve qu’il n’y a pas de limite à l’imagination dans le domaine de l’art et que les artistes québécois ne cesseront jamais de nous étonner.