Par HeleneCaroline Fournier

Fondée en 1250 par Thibaut II, comte de Bar et de Mousson, la ville de Pont-à-Mousson, marquisat en 1354 et devint cité impériale en 1372. Les richesses architecturales et la beauté des sites naturels font de la ville un endroit exceptionnel. La ville s’est forgée au fil des siècles une réputation internationale par la création de la Première Université de Lorraine en 1572 et par l’implantation des Fonderies au XIXe siècle, célèbres dans le monde entier. Un pont, jeté dès le XIe siècle sur la Moselle, étale ses larges méandres au pied de la colline de Mousson. Les quartiers se découpent, s’ordonnent autour de ce pont qui en est le lien et qui se détache sur un joli plan d’eau. Le bassin de Pont-à-Mousson est reconnu pour son dynamisme et sa modernité économique. C’est l’un des plus actifs de Meurthe-et-Moselle. Le tissu industriel de renommée internationale allie tradition et modernité. Ville d’histoire, elle est aussi un joyau de l’art gothique (l’église Saint-Martin), baroque (l’église Saint-Laurent), classique (l’abbaye des Prémontrés) et Renaissance (La Place Duroc et ses atours Renaissance dont la maison des sept péchés capitaux). Parmi les autres originalités à découvrir, le Musée de Pont-à-Mousson dédié au papier, avec sa collection unique au monde de mobilier et d’objets en papier mâché. C’est donc dans ce cadre unique que, du 3 juillet au 31 août 2009, se tiendront les premières Estivales de l’Art à Pont-à-Mousson (54) au Péristyle de l’Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson.

Cet événement artistique majeur présentera:

Du 3 au 10 juillet:
Véronique Balin – Kourgousoff / Michel Rion

Du 10 au 17 juillet:
Sylvie Pothier / Corinne Jeannon

Du 17 au 24 juillet:
Patrick Lorea / Sophie Degano

Du 24 au 31 juillet:
Natacha Zils / Jean-Jacques Sevin

Du 31 juillet au 7 août:
Renate Hoyer / Christophe Bono

Du 7 au 14 août:
Jean-Maurice Legoux / Nicolas Venzi

Du 14 au 21 août:
Ingrid Décot / Patrice Schannes

Du 21 au 31 août:
Erik Bonnet / Chantal Guéry / Serge Arrigossi

Le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h et du dimanche au jeudi de 14h à 18h, des artistes français, allemand et luxembourgeois se succéderont pendant l’été au grand plaisir des amateurs d’art. Chaque vendredi soir, la ville organisera un vernissage des expositions avec la présence de nombreux élus et membres de la presse et des médias. Pour le premier vernissage, les organisateurs attendent des VIP, tels que le député, le conseiller général et les maires des communes voisines.

Les Estivales de l’Art à Pont-à-Mousson sont une initiative de madame Chantal Guéry et de monsieur Jean-Marie Carigi. C’est après avoir rencontré Jean-Luc Curabet (Galerie Art Zoom) lors des Estivales de l’Art de Longlaville (54) l’an dernier que l’idée leur est venue de transposer cette année Les Estivales de l’Art à Pont-à-Mousson. Le concept vient rejoindre les Estivales musicales mussipontaines qui sont organisées annuellement depuis une quinzaine d’années. Les organisateurs ont donc proposé d’y adjoindre un volet arts visuels. Après une rencontre avec le maire, monsieur Henry Lemoine, la programmation des premières Estivales de l’Art à Pont-à-Mousson s’est précisée avec la Galerie Art Zoom qui s’est chargée du choix des artistes en art contemporain. La ville a fourni le lieu d’exposition dans le centre-ville, face à la place où ont lieu les concerts, elle a offert ses services techniques et a assumé la plus grande partie de la publicité de l’événement. L’affiche des Estivales de l’Art à Pontà-Mousson a été réalisée par l’artiste peintre français et canadien LO (Laurent Torregrossa) depuis le Québec, ce qui révèle bien que l’événement n’est pas seulement régional mais a des ramifications jusqu’au Canada, grâce à la participation de la Galerie Art Zoom et de ses collaborateurs internationaux.

Grâce à cet événement majeur, la ville de Pont-à-Mousson continuera à rayonner dans les arts, comme elle l’a fait avec son imagerie réputée qui a longtemps rivalisé avec celle d’Épinal. Le site officiel de la ville de Pont-à-Mousson: www.ville-pont-a-mousson.fr

Article tiré de la revue L’ArtZoomeur (Dossier: Critiques d’art) vol. 1