Par HeleneCaroline Fournier

Jocelyn Blouin né en 1959 à Ottawa (Canada) vit et travaille maintenant à Québec. Il étudie en anthropologie à l’université, mais choisit le métier de frigoriste. Sa passion pour l’art remonte à son enfance. Il touche au dessin, à la photographie puis à la peinture à l’huile. Il expose pour la première fois en 1981 à l’Université Laval à Québec, sa deuxième exposition attendra 20 ans ! Il ose néanmoins accrocher ses oeuvres à l’Autre Caserne à Québec. A sa grande surprise, l’exposition est bien accueillie par le public et le Journal Le Soleil lui fait une critique, ce qui aura pour effet secondaire de produire une détermination supplémentaire chez l’artiste. Pendant les deux années qui suivent, Jocelyn Blouin poursuit la peinture dans des ateliers de modèle vivant. Il se perfectionne. De formes simples ou élaborées, ses oeuvres sont toujours le fruit d’un processus bien défini. L’artiste transpose sur toile ce qui a préalablement pris naissance sur une feuille. Depuis 2002, on retrouve Jocelyn Blouin en galerie de façon permanente, à Québec et même à Charlottetown (Ile-du-Prince-Edouard). En 2007, il s’est vu décerner le prix d’arrondissement Les Rivières dans la catégorie « artiste professionnel » au concours d’oeuvres d’art de la ville de Québec. C’est à la fin 2008 qu’il débute à l’acrylique. C’est donc dans l’exposition « Ambiances et scènes d’hiver » qu’il nous présente ses premières oeuvres entièrement réalisées à l’acrylique. Lors de notre entrevue, Jocelyn Blouin, nous a confié ses projets d’avenir, notamment la retraite (de son métier de frigoriste) d’ici sept ans. Il compte également, dans un avenir plus ou moins rapproché, augmenter considérablement sa production d’oeuvres de grands formats, c’est-à-dire les formats de plus de 30-40 pouces (75-100 cm). Il est actuellement en traitement de physiothérapie, avec un mal assez handicapant, qui ne l’empêche pas de peindre si ce n’est qu’il doit être assis plutôt que debout. Un changement dans la position, mais non dans la composition car elle reste tout de même très urbaine, très caractéristique.

Article tiré de la revue L’ArtZoomeur (Dossier: Critiques d’art) vol. 1