Par HeleneCaroline Fournier
Née le 22 février 1965, à Sainte-Adresse, Claudine LOQUEN baigne, dès son enfance, dans un milieu sensible à l’art et propice au développement artistique. D’ailleurs, la jeune Claudine échange ses poupées pour des pinceaux, encouragée par sa mère que l’artiste qualifie de «cultivée et très aimante» qui la regardait peindre jusqu’à trois heures du matin, alors que la jeune Claudine n’avait que neuf ans. Des prédispositions la mènent tout naturellement à des études en arts plastiques au Lycée Claude Monet du Havre, puis au Lycée Jeanne-d’Arc de Rouen (en France) où elle suit, par la suite, des cours à l’École des Beaux-Arts. Ses années d’études la conduisent à découvrir ses maîtres: Dufy, Chagall, Modigliani, Frida Khalo, Marie Laurencin… Mais c’est le visage de Berthe Morisot, à son balcon, peint par Monet, qui laisse une trace indélébile dans sa mémoire. Claudine LOQUEN poursuit ses propres recherches et peint sur toile ou sur bois, à l’acrylique et à l’huile, tout en accordant une importance croissante aux effets et aux textures. Ses débuts se font à Paris, en 2002, au Château de Bricquebec en 2003 et à Neuilly-sur-Seine en 2003. Ensuite, les expositions se succèdent à un rythme régulier, à Paris principalement, mais également en province. Aujourd’hui, Claudine LOQUEN, se positionne résolument dans l’art singulier, avec des tonalités de peinture vives qui laissent derrière elles une joie de vivre. Son évolution professionnelle a été naturelle et spontanée, à l’image de l’inspiration qui la guide dans son cheminement depuis ses débuts. Elle expose maintenant en France et au Canada. Elle a été reconnue comme artiste de niveau international en 2007 par une agence d’artistes au Canada qui la représente au niveau international depuis octobre 2007.
Critique d’art: Claudine LOQUEN est une artiste qui débute à l’international. Elle a fait ses premières armes en 2007 à Québec et s’est déjà mérité une reconnaissance par les nombreux commentaires du public québécois lors de ses expositions. L’art naïf (et même parfois singulier) n’est pas très présent au Québec, néanmoins l’artiste a su séduire et interpeller les amateurs d’art par la finesse de son travail qui dégage une joie de vivre à laquelle nous ne sommes pas insensibles. Il y a tout lieu de penser qu’elle percera dans le marché nord-américain à sa façon et qu’elle prendra la place qui lui est due, à juste titre, dans les cinq prochaines années.
Tiré du catalogue de La Grande Exposition Internationale d’ArtZoom 2008